jets sans autre ressemblance avec ceux-ci qu’une classification analogue et de communes étiquettes. En d’autres termes, M. Roy, qui nous avait parlé déjà de Fréchette, d’Arthur Buies et de quelques autres écrivains de cette valeur, s’est cru obligé de conserver la même méthode et le même ton à propos des chansons de Joseph Quesnel ou des poésies (!) de Michel Bibaud. Ayant une fois fait « de la critique littéraire », il se croit maintenant tenu, dirait-on, d’en faire toute sa vie, même sur des sujets qui sont en dehors de la « littérature » ; et c’est ainsi qu’il est arrivé à publier une série d’études « littéraires » sur une époque où la « littérature », de son propre aveu, n’existait pas encore au Canada.
Qu’on n’entende point par là que nous blâmons M. Roy d’avoir attaché de l’importance à son sujet : nous pensons tout le contraire ; ce que nous lui reprochons, c’est de l’avoir traité, suivant nous, de la mauvaise façon, et d’avoir voulu à toute force en faire une « critique littéraire » lorsque c’est uniquement au point de vue historique qu’il pouvait comporter quelque intérêt.
Les productions dont M. Roy nous entretient, en effet, ne valent que par ce côté-là, mais par là elles valent beaucoup. Elles nous font voir à quoi s’intéressaient nos pères, et ce qui pouvait, il y a cent cinquante ans, émouvoir