spécialement pour les mathématiques, « le professeur étranger serait tout aussi utile que le professeur de chez nous » ?
Ensuite, même pour la littérature, n’ai-je pas admis, en toutes lettres, « qu’il n’y a personne parmi les nôtres qui pourrait entreprendre aujourd’hui cet enseignement difficile » ?
Enfin, et pour tout dire, suis-je allé jamais plus loin que d’exprimer le désir d’entendre un jour, dans cette chaire de Laval, des Canadiens revenus d’un long séjour « aux sources de 1 enseignement » ?…
C’est à quoi se réduit, je crois, toute ma « francophobie », et je n’ai pas conscience d’avoir autrement « mangé du Français ».
⁂ Pas même en critiquant injustement M. du Roure.
Il y a à cela plusieurs bonnes raisons, dont une suffira seule : c’est que je n’ai pas critiqué du tout M. du Roure.
Car enfin, qu’ai-je écrit vraiment ?
J’ai dit, ou j’ai laissé entendre, que nous ne pouvions jamais nous attendre à recevoir de France, pour cette pauvre petite Université Laval, un seul professeur « de premier ordre », un seul homme « de très haute valeur ».
De plus je n’ai même pas pris soin d’ajouter que cette remarque ne s’appliquait pas à M. du Roure.