être aussi ridicule que le monsieur qui s’est promené, l’autre jour, dans les Tuileries (Napoléon III, alors empereur), avec un aigle sur son épaule et un morceau de lard dans son chapeau. »
À l’entendre répéter, en serrant les dents et en plissant les sourcils, ces paroles qu’il prononçait cependant il y a plus de quarante ans à la Chambre des députés, il vous faut absolument oublier que c’est un vieillard qui vous parle, devant l’énergie et le feu de votre interlocuteur.
Il m’explique longuement ce qu’est devenu à cette heure le journalisme en France… me raconte ses procédés de travail, etc., etc.
Mais je n’en finirais plus si je devais tout vous rapporter de cette conversation. Je crois bien, du reste, que je dois être rendu, depuis longtemps, au bout de mes deux colonnes ; et si vous le voulez bien nous reprendrons un autre jour cet entretien.