m’ont paru aussi insipides que vulgaires. C’est pourquoi je les ai abandonnées.
— Vous avez eu tort de ne pas les revoir. Les félicitations que méritent les éminents auteurs pour leur œuvre à la fois hautement littéraire et profondément canadienne, auraient dû vous encourager comme elles le doivent faire pour tous ceux qui travaillent dans le même sens. Vous vous prétendez inapte à faire œuvre littéraire ? Soit ! faites œuvre canadienne, tout simplement.
— Écrites ainsi, sans cérémonie ni syntaxe, ces pages ne sembleront-elles pas l’effet d’une gageure ?
— Qu’importe ! Ce sera au moins un travail intéressant à envoyer au Comité du Parler Français qui prépare notre Glossaire. Vous avez lu les « contes canadiens » dans la revue du folk-lore américain ?
— Oui. Et vous voudriez que j’écrive ainsi ?
— Pourquoi pas ?
— Mais alors, au lieu de suivre les