Page:Frère Gilles - Les choses qui s'en vont, 1918.djvu/9

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— Et puis, vos « Choses », elles ne viennent toujours pas.

— C’est logique puisqu’elles « s’en vont »…

— Mais encore ?

— C’est que j’ai changé d’idée.

— Pourquoi ça ?

— Lorsque je commençai ces « Choses », en 1915, après avoir lu le « Vieux hangar » de M. l’abbé C. Roy, nous n’avions pas deux autres beaux livres qui ont paru depuis lors et dont l’éloge n’est plus à faire puisqu’il est dans toutes les bouches.

— « Chez nous » de M. Rivard et « Rapaillages » de M. l’abbé Groulx ?

— Précisément. Après ces pages aussi savoureuses qu’élégantes et où les mots du terroir sont jetés comme des fleurs sous les pas des plus harmonieuses périodes classiques, les miennes, écrites un peu va-comme-je-te-pousse,