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Les foins à la petite faux.
est peut-être parce que la
mort l’a prise pour arme symbolique,
mais la petite faux
nous reste tout de même, et
avec la connivence des rochières, des
marais et des abouts, maigres lambeaux
de ses domaines usurpés, elle promène
parmi nous sa marche apologétique.
Entre temps, inoffensive et boudeuse,
elle demeure accrochée au pan de la laiterie
ou à cheval sur le four, où elle se
repose du labeur des siècles et se chauffe
le dos au soleil, comme les vieux. Elle
trouve ainsi dans les réminiscences de
son long passé glorieux, l’indulgente
bonté, cette fleur d’automne de la vie,
qui embaume la solitude des vieux
jours.
Et pourtant, si la petite faux voulait sortir de son silence et nous raconter ses pèlerinages héroïques à travers les