Page:Fréchette - Les Fleurs boréales.djvu/126

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Là, debout sur le roc, et promenant dans l’ombre
Ses regards où fulmine un feu terrible et sombre,
Le monstre pousse encore un cri rauque et perçant :
« Je suis vengée enfin ! »… Elle dit et s’élance…
Et la fille des bois meurt avec sa vengeance
Au fond du gouffre mugissant.


VII

ÉPILOGUE

Le lendemain matin, deux pêcheurs du village,
Passant près de l’endroit, trouvèrent sur la plage
Les seuls restes épars de ce drame émouvant.
On planta sur la rive une croix ignorée,
Et l’on dit que le soir une mère éplorée
Y revint pleurer bien souvent.