Page:Fréchette - Les Fleurs boréales.djvu/129

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Des flaques de lumière douce
Tombant des feuillages touffus,
Dorent les lichens et la mousse
Qui croissent au pied des grands fûts.

De temps en temps, sur le rivage,
Dans l’anse où va boire le daim,
Un écho s’éveille soudain
Au cri de quelque oiseau sauvage.

La mare sombre aux reflets clairs —
Dont on redoute les approches —
Caresse vaguement les roches
De ses métalliques éclairs.

Et sur le sol, la fleur et l’herbe,
Sur les arbres, sur les roseaux,
Sur la croupe du mont superbe,
Comme sur l’aile des oiseaux,