Page:Fréchette - Les Fleurs boréales.djvu/130

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Sur les ondes, sur la feuillée,
Brille d’un éclat qui s’éteint
Une atmosphère ensoleillée : ―
C’est l’Eté de la St. Martin !

L’époque où les feuilles jaunies
Où le ciel brode un reflet d’or
Emaillent la forêt qui dort
De leurs nuances infinies.

O fauves parfums des forêts !
O doux calme des solitudes !
Qu’il fait bon, loin des multitudes,
Rechercher vos âpres attraits !

Ouvrez-moi vos retraites fraîches !
A moi votre dôme vermeil,
Que transpercent comme des flèches
Les tièdes rayons du soleil !