Page:Frédéric II de Prusse - Correspondance avec d’Alembert, tome 1.djvu/4

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6 CORRESPONDANCE connues de ceux qui devroient en être les plus puissans défenseurs (a). Les circonstances présentes, & mon respect pour les occupations de V. M., ne me permettent pas de lui en dire davantage. Puissions nous, Sire, pour le repos de l’humanité, & pour le bien de la philosophie qui a si grand besoin de vous, jouir bientôt de cette paix. Si désirée! elle me procurera le seul bonheur que je souhaite, celui d’aller mettre aux pieds de V. M. ma profonde vénération, & mon attachement inviolable. Cette prose, Sire, ne vaut pas les vers de V. M. mais les sentimens qu’elle exprime font simple & vrais comme elle. Je suis avec le plus profond respect, &c. LETTRE II. De M. d'Alembert. Paris, ce 22 décembre 1760.

SIRE, J’Ai respecté, comme je le devois, les grandes &’glorieuses occupations de V. M. durant cette campagne & c’est par ce motif que je n’ai pas cru devoir l'importuner même de ma reconnoissance. V. M. vient d’y acquérir de nou- veaux droits par la belle écritoire de porce- Elle se trouve ci-devant tome VII, pag. 258.