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Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/317

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le sire de Framboisy, avait pris femme et avait eu une enfant, sa fille Marie, à qui il faisait faire le grand écart. Le trio n’était guère recommandable. Il devait bientôt se disjoindre. Le Marchand de mouron, qui était devenu alcoolique, dut être enfermé Saint-Yon, après de nombreuses scènes, dans lesquelles il se prétendait persécuté par une famille de l’aristocratie, à laquelle, suivant lui, mais faussement, il disait appartenir.

Le Marchand de mouron fut remplacé par un autre type, le Marchand de balais, Gorgenoir, flanqué de sa femme, trainant sur son dos un paquet de balais liés par une hart, pendant la période qui va de 1856 à 1870. L’un valait l’autre. Peut-être le Marchand de balais, qui habitait sur la côte de Bapeaume, au milieu des bois, était-il encore plus déguenillé, plus hirsute et plus répugnant que son prédécesseur. Dans la Chronique de Rouen (1873), M. M. Forsan, a esquissé la silhouette du Marchand de balais. L’amusant dessinateur Hadol, qui a longtemps habité Rouen, avant de donner à l’Éclipse, de Gill,