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Page:François De Neufchateau - Méthode pratique de lecture, 1798.djvu/72

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centuées, pointées ou cédillées, et en assemblage.

Pour faciliter l’étude et l’exercice de ces deux tableaux, N. Michel y joint des cartes à jouer, imprimées sur le revers. Elles sont en six paquets, qui renferment, 1o les trente-quatre figures du premier tableau, collées sur le revers des cartes ; 2o les caractères élémentaires des sons sans les figures ; 3o les diphthongues-voyelles et les diphthongues-consonnes en caractères élémentaires ; (car l’auteur nomme consonnes-diphthongues les assemblages de consonnes, comme le pht dans phtisie.) ; 4o l’alphabet des grandes et des petites lettres ; 5o les ligatures de lettres jointes ensemble, les figures qui accompagnent les lettres, comme accents, cédilles, etc., et les chiffres ; 6o les voyelles et consonnes simples figurées, c’est-à-dire accentuées ou cédillées, et les voyelles et consonnes en assemblage, comme ai, ch, etc.

Au moyen de cet assortiment de cartes l’étude des deux tableaux élémentaires s’exécute en manière de jeux, que l’auteur nomme typographiques, et en montant toujours de degré en degré, de manière qu’une chose connue serve de préparation pour parvenir à une nouvelle connaissance. Il est facile, avec les deux tableaux et l’assortiment des cartes, de former autant de jeux différents qu’on parcourt de degrés différents de connaissances. Ces degrés sont au nombre de douze, suivant l’auteur, que je ne crois pas devoir suivre dans ces détails.