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Page:François d’Aure-Geneviève ou L'innocence reconnue tragédie, 1670.djvu/10

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du printemps de votre âge, des entretiens du Ciel, dans les éloignements de l'air contagieux du Siècle, vous a fait généreusement violenter vos propres volontés, pour les soumettre à ceux auxquels Dieu a consigné son absolue autorité pour régler la vie des Enfants, et fixer l'irrésolution de leur tendre jeunesse en l'état d'une vocation chrétienne, mais propre et convenable à leur vrai bien ; que le défaut d'expérience leur rendait inconnu. Et c'est ainsi que Sainte Élizabeth fille du Roi de Hongrie ; mais en somme presque toutes les Reines et Princesses (par les mêmes soumissions) ayant rompu leurs inclinations et rempli dignement (par leurs mariages chrétiennement contractés) les devoirs de cette