Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/107

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LA MÉNAGERIE AMOUREUSE


Petite pluie, pluie fine des soirs,
Ma luxurieuse mauvaise conseillère :
Je n’ai pas allumé la lampe familière,
J’ai fui la page blanche, — et j’erre
Par les rues et sur les trottoirs,
— Ombres noires,
Sous les réverbères,
Appels tentateurs et pervers, —
Petite pluie, pluie fine des soirs,
Ma luxurieuse mauvaise conseillère…

Et la voix de dames âgées, mais provocantes,
— Blondes grasses ou brunes piquantes :
Bacchantes ! —