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Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/149

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GANTS


En un coffret de bois des îles,
Temple des souvenirs futiles,
En un coffret,
Dont la serrure est à secret,
Secret subtil, —
J’ai retrouvé le gant parfumé de verveine :

Et c’est une idylle ancienne.

Le gant, le long gant parfumé,
En peau de Suède,
La belle qui me l’a donné,
N’était-ce pas, autant que je me le puis rappeler,