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Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/167

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LE MARTEAU


        L’immeuble, hôtel jadis altier
        D’un président à mortier,
Affectait maintenant l’apparence vétuste
De ceux-là, qu’artisans des modernes quartiers,
        Font disparaître sans pitié
Les fiers démolisseurs aux pioches robustes.

        Seul le portail restait entier,
        Avec sa porte de noyer,
— De noyer, ou d’érable, ou bien de chêne, ou d’orme ?
                                La porte énorme,
        Où battait un marteau pesant,
Qui, du poing crispé d’un lutteur, avait la forme :