Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/168

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        Ah ! combien, pendant deux cents ans,
        Avaient, d’une main inquiète,
Soulevé ce marteau, et par la porte ouverte,
        En tremblant tendu leur requête,
        Ou quelque message pressant,
Au suisse majestueux et méprisant !…

Puis vinrent d’autres temps : de publiques enchères,
Soit licitation, soit quelque coup du sort,
Firent du vieil hôtel une maison de rapport,
Entre les mains d’un trop ingénieux propriétaire :
        (Appartements ornés de glace,
                            Eau et gaz !…)

        Et sur la porte furent mises
        Ces indications précises :
        — Frappez une seule fois, pour
Le pavillon qui est au fond de la cour ; —
        Deux fois (vous le deviez penser),
        Si vous allez au rez-de-chaussée : —
    — Frappez trois fois pour le premier étage, —
        Et quatre fois pour le second, —