Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/169

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        Et ainsi de suite ; mais, au fait, non :
Comme il n’y avait que deux étages dans la maison,
Il n’y avait pas lieu de frapper davantage…

Sur ces entrefaites, le propriétaire nouveau
S’avisa qu’il serait plus élégant, et plus pratique,
        De remplacer le vieux marteau
        Par une sonnerie électrique ;

        Mais quand vinrent les ouvriers,
        Voici que se mit à crier
                            La porte,
        Comme sait crier une porte :

        — Non ! je ne veux pas qu’on l’emporte,
        Mon marteau, mon cher compagnon !… —
        — Voyons, mon amie, voyons,
Dit le propriétaire, il faut se faire une raison :
Parbleu, je comprends bien, quand on vécut ensemble
Si longtemps, — tant de souvenirs ! — Mais il me semble
        Qu’à vivre avec cette
                            Sonnette,
        Vous serez beaucoup plus tranquille :
        Elle est très douce, bonne fille,