Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/171

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LA BONNE ÉDUCATION


Le petit éléphant de carton hocha la tête,
Et dit : — Je commence à en avoir par-dessus la tête.
J’en ai assez de vos baraques du boulevard,
         Ah ! qu’on me rende mon bazar !

Dans cette calme arrière-boutique, au fond d’un passage
         Bien chaudement enveloppé
                           De papier,
         Je coulais des jours sans orage :
         Chez mes braves petits marchands,
Jamais je n’avais vu pénétrer un chaland,
                               C’était charmant !
         Et seulement lorsqu’avaient été sages