Aller au contenu

Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/223

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LE PHOQUE


J’ignore si la sympathie est réciproque,
Mais j’eus toujours beaucoup d’amitié pour les phoques :
                Ils ont de si belles moustaches !
            Ce ne sont pas, à parler proprement,
                         (Sot qui s’en fâche !)
                Des animaux d’appartement ;
                Mais s’ils sont tels apparemment,
                         Les phoques,
                Après tout, ce n’est pas leur faute,
                Et l’on ne peut trouver mauvais
Qu’ils préfèrent rester dans l’eau, prendre le frais,
Au lieu de perdre un temps qui passe, hélas ! si vile,
À s’en aller de-ci, de-là, faire des visites.