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SUR LE TAPIS
Que ce luxe m’impressionna
Du tapis moelleux et grenat,
Dont toute la chambre était tendue,
Où j’attendais votre venue !
Car le poète que je suis
Est de ceux, crottés, qui essuient,
Mélancoliques, leurs souliers,
Sous l’œil torve des concierges, dans les escaliers…
Tapis partout,
Tapis jusqu’où ? —