Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/98

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(Tapis jusque-là même, peut-être ?) —
Hélas ! hélas ! n’est-il pas fou,
Sans le sou,
Qui vous aime, pauvre poëte !…

En de tels décors de féerie,
Mon âme s’attriste, et s’humilie.
Et n’ose :
Ah ! que dirait, toi que voilà,

Que dirait, en te voyant là,
Foulant ce grand tapis grenat,
Tante Rosa,
Et tante Rose ?

Tante Rosa et tante Rose, dont
Le salon
Symbolisait pourtant jadis pour toi (tu penses !)
Le confortable et l’élégance, —
Avec les beaux cadres dorés,
Surtout le cadre ovale où brillait le portrait,