Page:Franc-Nohain - Les Mémoires de Footit et Chocolat, 1907.djvu/105

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On suit aisément toute la portée littéraire de cette saynète ; nous voudrions, pour finir, en citer une autre, dont ne saurait échapper à personne la portée sociale. Nous empruntons le récit, spirituel et exact, à un commentateur, — car le « théâtre de Footit » a déjà ses commentateurs, — ce qui semble bien indiquer qu’il est en passe de devenir classique.

« Une barrière, c’est la gare ; une pile de chaises est un train qui part pour Asnières. Arrivent trois voyageurs, un écuyer, un garçon d’écurie, et Chocolat. Footit est l’employé du chemin de fer. Une grosse cloche à la main, il annonce le départ du train. L’écuyer se présente :

« — Quelle classe ? demande Footit.

« — Première !