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CHAPITRE XI

Footit et Chocolat en famille



Ce n’est pas à mon avis, un mince honneur pour les petits Parisiens, que leur goût éclairé, et la ferveur et la fidélité de leurs suffrages, aient donné, à Footit et à Chocolat, Paris comme ville d’élection, et, mieux, comme patrie adoptive.

Footit me l’a dit, et j’en étais sûr : de tous les publics d’Europe devant qui il se présenta et qui lui firent fête, ce sont bien les jeunes Parisiens, nos fils, — et mon patriotisme n’en est pas médiocrement fier — qui comprennent le mieux, le plus vite, et dont l’accueil est, non pas le plus bruyant, mais le plus sympathique.

Pas le plus bruyant : il paraît qu’il faut revendiquer ce genre de manifes-