Page:France - Saint Yves.djvu/350

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Du pauvre orphelin en détresse
Il est le père et le tuteur,
Des malheureux que l’on oppresse
Il est l’ami, le défenseur.
 
Les trois vertus théologales
Etaient des perles dans ses mains,
Qu’en ses courses sacerdotales
Il sema dans tous les chemins.
 
Malgré l’enfer qui se déchaîne.
Son nom tout glorieux survit.
De Kermartin jusqu’en Touraine,
On le révère, on le bénit.

Les siècles éteints sur ses rives,
Et le temps, destructeur des lois,
Sur la mémoire de saint Yves
Ont vu s’émousser leurs exploits.

Trédrez, Louannec ont encore
Son souvenir au fond du cœur,
D’âge en âge, il passe, on l’honore.
Et ses autels font leur bonheur.

Il est le Saint-François d’Assise
De notre cher pays d’Arvor ;
Vénérons-le dans son église.
Dont il protégea le trésor.
 
Bientôt la cathédrale antique
Qui renferme son chef si beau,
Pour trône à la sainte relique

Aura son merveilleux tombeau.