Page:France - Saint Yves.djvu/371

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n’ait sa litanie. Ces sortes de prières, bien que ne faisant pas partie de la liturgie, peuvent être autorisées pour l’usage des fidèles qui y trouvent un aliment à leur dévotion et un allègement à leur douleur : on est tout consolé quand on a pleuré, qu’on a exposé ses besoins à Dieu, qu’on a prié les saints du ciel, et surtout ceux qui ont vécu dans notre pays et sont chargés par Dieu, comme nos protecteurs et nos patrons, de lui transmettre nos prières et nos vœux. Nous donnerons en français les deux litanies que nous connaissons de saint Yves. L’une est extraite de l’opuscule de la dévotion des habitants de Tréguier à leur saint patron. C’est celle que nous voyons dans toutes les églises. L’autre a été découverte par M. Arthur de la Borderie, le grand écrivain de saint Yves, dans un manuscrit du XVIIe siècle, à la bibliothèque nationale et éditée par la Revue de Bretagne et de Vendée dans le no de mai 1888. Il en existe d’autres, sans doute, et celui qui sera assez heureux pour les découvrir s’empressera de les faire connaître, pour honorer saint Yves.

I. — Litanies du glorieux saint Yves (pays de Tréguier).

Seigneur, ayez pitié de nous. Christ, ayez pitié de nous.