reux[1] mais cela ne sera pas, du moins de longtemps. Je verrai aujourd’hui l’ambassadeur de France à Bâle[2], et demain je partirai pour Bâle.
Adieu, ma chère petite Rennette, je vous regrette bien, et je pense souvent à vous. J’ai bien recommandé votre liberté à M. Benezech et à M. Méchain. J’espère bien que vous l’avez, et que vous êtes au sein de votre famille, cela me console un peu. J’ai bien mal écrit : mais j’ai de mauvaises plumes, je suis mal à mon aise. Adieu, ma chère et bonne Rennette, je me souviendrai de vos parents allemands.
Ma chère Rennette, je vous envoie cette Relation, pensant qu’elle vous fera plaisir ; je l’ai faite exprès pour vous. Il est six heures. La deuxième voiture est arrivée à deux heures. J’ai demandé tout de suite de vos nouvelles à Baron et à Meunier ; ils m’ont dit votre douleur, et j’ai à vous gronder, ma Rennette ; ne vous faites pas de mal, ne tombez pas malade, je vous le demande ; ils m’ont dit qu’ils en avaient peur. Voyez souvent madame de Mackau, je vous en prie, ainsi que M. Gomin. Ce pauvre homme m’a servi avec un soin extrême ; il ne mangeait ni ne dormait. Je vous le recommande bien, ma chère amie ; il vous remettra