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ET LES DIALOGUES SUR LA PEINTURE, XXXIII

Carl Grœser, 1899, in-8o) contient, en regard du texte portugais, une traduction allemande. Elle est accompagnée de préfaces et de notes qui la rendent indispensable à quiconque veut étudier consciencieusement la vie, l’œuvre et le temps de Francisco de Hollanda. ]’ai beaucoup emprunté à la vaste érudition de M. de Vasconcellos.

Il serait trop long de rappeler ici les divers auteurs qui ont parlé de Francisco de Hollanda. Mais une exception doit être faire en faveur de M. Menéndez y Pelayo, qui lui a consacré des pages remarquables, tant dans sa célèbre Historia de las ideas estéticas en España que dans son Discours de réception à l’Académie des Beaux-Arts de Madrid, où l’on trouvera, traduits en castillan, de longs passages des Dialogues.

De mon propre travail, je n’ai que peu de chose à dire : qu’il soit utile à quelques-uns, voilà toute mon ambition. Le livre du comte Raczynski est devenu rare, après plus de soixante ans ; peut-être accueillera-t-on avec intérêt cette version nouvelle. Elle s’adresse à ceux qui, sur les traces de Francisco de Hollanda, sont allés demander a l’Italie le secret de son art divin, à ceux qui, sous la voûte de la Chapelle Sixtine, sont restés longtemps muets devant le Jugement Dernier.

L. R.
Séville 1907 — Paris 1910.