Page:Franck - Le communisme jugé par l'histoire, 1871.djvu/95

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE VI

Conclusion.

Lorsqu’on embrasse dans leur ensemble les systèmes et les faits qui viennent de passer sous nos yeux, on se trouve conduit à un certain nombre d’observations générales qui, si je ne me trompe, sont d'un sérieux intérêt, non-seulement pour la société française, mais pour la société européenne de notre temps.


On remarquera d’abord que le socialisme, par conséquent le communisme, qui en est le dernier mot, loin d'être un progrès de la raison humaine et la condition inévitable des générations à venir, n’est qu’un retour à de vieilles erreurs, à des rêves suranés ou à des essais malheureux, constamment répudiés par le bon sens et par la conscience des peuples. Toutes les idées qu’il nous présente depuis cinquante ans comme de hardies, de salutaires ou de séduisantes nouveautés, l'organisation du travail, le droit au travail, le travail attrayant, la réhabilitation de la chair