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Vie

de bons citoyens. J’ai moi-même, dans ma ville natale, commencé par apprendre le métier d’imprimeur ; et ensuite j’ai eu la facilité de m’établir à Philadelphie, parce que deux amis m’ont prêté de l’argent, qui a été la base de ma fortune, et la cause de tout ce que j’ai pu faire d’utile dans le cours de ma vie. — Je désire de pouvoir être encore de quelqu’utilité après ma mort, en formant et soutenant des jeunes gens, qui rendent service à leur pays, dans les deux villes que je viens de nommer.

Je donne donc en dépôt mille livres sterlings aux habitans de Boston, dans l’état de Massachusett, et mille livres sterlings à ceux de Philadelphie, afin que ces sommes soient employées de la manière suivante.

Si les habitans de Boston acceptent les mille livres sterlings, elles seront confiées aux élus de cette ville et aux ministres de l’ancienne congrégation épiscopale et presbytérienne ; et ces administrateurs en feront des prêts à cinq pour cent