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IV

LE RELÈVEMENT


 
Quand elle m’eût, après le temps visionnaire,
Emporté dans son cœur comme un aigle en son aire,
Quand, m’ayant ébloui déjà par son essor
Sublime, elle eût fait luire à mes yeux le trésor
De ses regards, de ses baisers, de ses caresses,
Et bien lié mon cœur avec ses longues tresses,
Et longtemps savouré son triomphe sanglant ;
Et lorsqu’ensuite, avec son grand air nonchalant,
Heureuse, satisfaite, indiciblement grave,
Elle m’eût repoussé du pied comme un esclave,