Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/106

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Alors je m’écriai : « Qu’importe ? suis-je las ? »
Est-on jamais lassé du mal d’amour ? Hélas !
Si je ne l’aimais plus, je ne pourrais plus vivre.
Mais je l’aime toujours et cet amour m’enivre.
Et même maintenant qu’elle m’a repoussé
Dans mon ombre, pour peu que je songe au passé,
Je me sens libre et grand comme autrefois encore,
À cause de ce front surhumain que j’adore.
Et même maintenant que je meurs, mon cœur sent
La gloire du passé sur l’ennui du présent.