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Page:Froger - À genoux, 1878.djvu/219

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III

ÉLÉVATION


Ô Muse, emporte-moi sur tes ailes divines !
Ô Maîtresse toujours clémente au cœur aimant,
Par dessus les fossés, les murs et les ravines,
Emporte vers les cieux étoiles ton amant.

Nous tracerons dans l’air un lumineux sillage ;
Nous irons jusqu’à Dieu de sommets en sommets.
Mais avant de partir pour ce lointain voyage
Dont le terme est si beau qu’on ne l’atteint jamais,