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XXVIII

L’ORIENT


Oh ! les femmes qu’on voit briller à l’Orient,
Secouant leurs cheveux sur leurs seins, et riant,
Et chantant par moments, et, pendant les silences,
Noyent dans leurs grands yeux les horizons immenses,
Le soleil, et les beaux nuages, tout l’azur !
Oh ! pourquoi suis-je né dans ce pays obscur ?
Si mon sort eût été conforme à mon idée,
J’eusse certainement vécu dans la Judée,
Près de Jérusalem-la-Sainte, dans un vieux
Bois solitaire. Et là j’aurais vu de mes yeux