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Page:Froissart - Poésies (1829).djvu/352

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POÉSIES

» Acointables à toutes gens,
» En ses maintiens friches et gens.
» Et son fil le Duc de Bourbon,
» Loys, ai-je trouvé moult bon.
» Pluisours dons m’ont donné li doi.
» Aussi recommender je doi
» Charle le noble Roy de France.
» Grans biens me fist en mon enfance.
» Le Duc et la Ducoise aussi
» De Braibant, moult je regrasci.
» Car il m’ont tout dis esté tel
» Que euls, le leur et leur hostel
» Ai je trouvé large et courtois.
» Nullui ne congnois en Artois,
» Mès en Haynau m’en revenrai
» Et des segnours compte y tendrai
» Que g’i ai véus et servis
» Qui ne m’i voient pas en-vis.
» Le Duc Aubert premièrement
» M’a à toute heure liement
» Recoeillié, que vers li aloie
» Et grandement mieuls en valoie ;
» Et aussi mes seignours de Blois
» Loys, Jehan, et Gui ; des trois
» Moult acointés jà un temps fui,
» Et especialment de Gui
» Et encor le sui tous les jours ;
» Car dalès lui gist mes sejours,
» C’est le bon seignour de Beaumont
» Qui m’amonneste et me semont.