Aller au contenu

Page:Frollo - Paris qui chante, paru dans Le Petit Parisien, 18 janvier 1898.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les parages de la rue des Mathurins où elle fut créée après les fêtes franco-russes.

Le Froufrou du boulevard de Sébastopol, la Lyre ou l’Étoile du Pont-Neuf, l’Idéal des Familles de Ménilmontant, le Pi-ouit de l’avenue de Villiers, la Muse du Bois de la rue des Francs-Bourgeois, les Gais Troubadours du boulevard de Clichy, la Rieuse d’Auteuil, la Vanille de la rue des Entrepreneurs sont des noms suggestifs qui mériteraient chacun d’être commentés. La rue des Trois-Bornes, la rue aux souvenirs druidiques, a vu se fonder une Société lyrique dont les membres s’appellent les Chevaliers du Gui. N’est-ce pas spirituel et charmant ? La Farandole a son siège place des Pyrénées. Les Tout Petits, chansonniers en herbe, habitent aux environs du boulevard Arago, où cette Société a été formée il y a quelques jours.