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XIV


C’est à cette époque que j’appris d’Augustin l’accomplissement d’un projet que cet honnête cœur nourrissait et poursuivait depuis longtemps ; vous vous souvenez peut-être qu’il me l’avait donné à entendre.

Je continuais de voir Augustin, non pas à mes moments perdus ; je le cherchais au contraire, et le trouvais à mes ordres chaque fois, et c’était souvent, que je me sentais un plus grand besoin de me retremper dans des eaux plus saines. Il n’avait point à me donner des conseils meilleurs ni des consolations plus efficaces. Je ne lui parlais jamais de moi, quoique mon égoïste chagrin