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NOTES DU LIVRE II.

26. Lunam acte aggressus. Tite-Live fait un récit plus étendu de ce combat, liv. xxviii, ch. 14.

27. Ad Cannas reductis cornibus. Cf. Tite-Live, liv. xxii, ch. 47.

28. Livius Salinator. Frontin s’écarte un peu du récit de Tite-Live, liv. xxvii, ch. 48.

29. Levem armaturam in prima acie. Les tacticiens ont toujours conseillé de placer les troupes légères en tête de l’ordre de bataille. Voyez Thucydide, liv. vi, ch. 69 ; Végèce, liv. ii, ch. 17.

30. Inopinato interfusa prœlio cecidit.Voyez Dion Cassius, liv. xxxvi. Cet artifice a été souvent employé dans les temps modernes.

31. Testudinem facere jussit.Voyez Plutarque, Vie d’Antoine, ch. xlv, et Polyen, liv. iv, ch. 10.

32. Hannibal adversus Scipionem in Africa. Il est utile de voir à côté de cette description, celle de Tite-Live, qui est plus complète, liv. xxx, ch. 33.

On sait que telle était l’ordonnance habituelle des légions romaines. « Rien n’est plus ingénieux que cette disposition, dit M. Rocquancourt (Cours complet d’art militaire, t. Ier, p. 98) ; tout y est calculé, tout y est prévu. D’abord les vélites préludent à l’action, en se portant en avant pour retarder la marche de l’adversaire, découvrir ses intentions, épier ses mouvements, masquer ceux de l’armée, et lui donner le temps de prendre ses mesures. Les soldats de nouvelle levée, les hastaires, combattent en première ligne, sous les yeux de toute l’armée, prête à les applaudir ou à les blâmer. Là il faut faire son devoir ou périr : la fuite est impossible à ceux qui seraient accessibles à la peur. Viennent ensuite les princes, plus avancés en âge et plus aguerris que les précédents : dans un clin d’œil ils ont pu remplacer ceux-ci ou combattre avec eux, en les recevant dans les intervalles de leurs rangs, ou plutôt en se portant à leur hauteur. Enfin paraît un troisième et dernier moyen pour enchaîner la victoire, ce sont les triaires, vieux guerriers que d’honorables cicatrices font distinguer des deux premières classes. Combien ne doit-on pas admirer la répartition et l’arrangement de ces différents combattants ! »

33. Archelaus adversus L. Sullam. Plutarque (Vie de Sylla, ch. xxi et suiv.) rend compte de cette affaire.