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LES STRATAGÈMES.

102. Signiferum cunctantem occidi, imperavit.Voyez Tite-Live, liv. iv, ch. 46 et 47.

103. Detractis frænis. Un fait semblable est attribué à M. Fulvius Flaccus par Tite-Live (liv. xl, ch. 40), et à Fab. Max. Rullianus par Valère Maxime (liv. iii, ch. 2, § 9).

104. Nisi eum hostibus maluissent. Cf. Tite-Live, liv. x, ch. 35 et 36.

105. Pugnantem in Bœotia.Voyez la bataille d’Orchomène, dans Plutarque, Vie de Sylla, ch. xx et suiv.

106. In primam aciem pedes prosiluit.Voyez le récit de la bataille de Munda, dans César (Guerre d’Espagne, ch. xxviii-xxxi), qui ne dit pas avoir quitté son cheval pour combattre à pied.

« On dit que César fut sur le point de se donner la mort pendant la bataille de Munda. Ce projet eût été bien funeste à son parti : il eût été battu comme Brutus et Cassius !… Un magistrat, un chef de parti peut-il abandonner les siens volontairement ? » (Napoléon.)

107. De consummandis reliquiis belli. « Au commencement d’une campagne, il faut bien méditer si l’on doit, ou non, s’avancer ; mais, quand on a effectué l’offensive, il faut la soutenir jusqu’à la dernière extrémité. Quelle que soit l’habileté des manœuvres dans une retraite, elle affaiblira toujours le moral de l’année, puisque, en perdant les chances de succès, on les remet entre les mains de l’ennemi. Les retraites, d’ailleurs, coûtent beaucoup plus d’hommes et de matériel que les affaires les plus sanglantes ; avec cette différence que, dans une bataille, l’ennemi perd à peu près autant que vous, tandis que, dans une retraite, vous perdez sans qu’il perde. » (Napoléon.)

108. Caput Hasdrubalis.Voyez la belle narration de Tite-Live, liv. vi, ch. 39-51.

109. Caput ejus balista excussum. Tacite fait mention de ce siége, mais sans parler de cette tête qui fut lancée dans la place (Annales, liv. xiv, ch. 24 et 25.)

110. Superatis acie Carthaginiensibus. Casaubon pense qu’il faudrait lire Atheniensibus. Cf. Polyen, liv. i, ch. 43, § 1.

111. Somnoque et mero pressis.Voyez Thucydide, liv. vii, ch. 73 et 74 ; et surtout Diodore de Sicile, liv. xiii, ch. 18.