Page:Frébault - Apothicaire et perruquier.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
BOUDINET, enthousiasmé.

Une pommade ! Mais ce garçon a véritablement la bosse de l’invention ! Est-ce une pommade pour les douleurs ?

CHILPÉRIC, hurlant.

Pour les cheveux !

BOUDINET.

J’entends bien, mon ami ; vous vous occupez des maladies du cuir chevelu.

CHILPÉRIC, à part.

C’en est trop ; ce vieux finirait par me rendre idiot ! (Haut.) Pardon, monsieur ; mais mademoiselle votre fille doit avoir besoin de moi, je vais…

BOUDINET, l’arrêtant.

Quel salpêtre ! (Il se précipite vers la porte et lui barre le passage.)

DUO.
–––––––Il est vif comme la poudre !

(Il marche sur lui en lui poussant des bottes.)

CHILPÉRIC, à part.
–––––––Ne saurait-il se résoudre
–––––––A me laisser travailler !

(Il essaye d’aller à la porte.)

BOUDINET, le tenant au collet.
–––––––Calmez cette ardeur, jeune homme,
–––––––Que diable !…
CHILPÉRIC, se débattant.
–––––––Que diable !… Mais voyez comme
–––––––Il est à me tirailler !