Shô-kin du Sô-ji-ji fut un disciple à la quatrième génération de Dô-gen. L’empereur Go-daï-go lui donna une robe de pourpre et fit reconnaître son monastère comme un des principaux de cette secte. L’empereur Go-moura-kami lui donna le titre posthume de Boutsouji-zen-ji.
Plus tard, sous le règne de l’empereur Go-kô-myô, (1644-1654), un prêtre chinois nommé In-gen, disciple du fondateur de l’École Ô-ryû, une des branches du Rinzaï, vint au Japon, et y établit la secte Ô-bakou ; Rinzaï, Sô-tô et Ô-Bakou sont donc les trois contemplations dites du Japon.
Comme nous l’avons mentionné plus haut, il y a deux branches de la doctrine qui existent en Chine ; ce sont : la secte méridionale et la secte septentrionale. Ces divisions avaient été faites par les maîtres E-nô et Jin-shû, disciples de Kô-nin, le cinquième patriarche. Un jour, le maître Kô-nin dit en présence de tous ses disciples que la Loi juste de Bouddha était bien difficile à comprendre et que par conséquent ils ne devaient point se contenter de suivre les paroles de leur maître, mais chercher des opinions personnelles. Il leur recommanda de composer des vers contenant leurs propres idées, leur promettant de donner à celui dont les vers contiendraient les meil-