1o | Les yeux, ce qu’on voit | Cakshus | Gen |
2o | Les oreilles, ce qu’on entend | Çrotra | Ni |
3o | Le nez, ce qui sent | Ghrâṇa | Bi |
4o | La langue, ce qui goûte | Jihvâ | Zétsou |
5o | Le corps, ce qui touche | Kâya | Shin |
Ce sont là les Indriyas (organes des sens qui ont une vigoureuse action).
6o | Forme, ce qui est vu | Rûpa | Shiki |
7o | Son, ce qui est entendu | Çabda | Sho |
8o | Odeur, ce qui est senti | Gandha | Ko |
9o | Goût, ce qui est goûté | Rasa | Mi |
10o | Toucher, ce qui est touché | Sparça | Sokou |
Ce sont là les cinq objets des sens (Vishayas ; Kyo) sur lesquels les organes des sens agissent.
11o Forme invisible (Avijñapti-rûpa ; Mou-hyo-shiki).
C’est quelque chose de tout particulier. Quoiqu’elle n’ait en réalité aucune forme, on l’appelle forme, car son caractère a quelque rapport avec la parole et l’action, mais non avec la pensée. Quand une action bonne ou mauvaise se manifeste à l’extérieur, quelque chose d’invisible la suit au dedans de celui qui l’accomplit.
II. Esprit (Citta ; Shin) on l’appelle aussi Sentiment (Manas ; I) et Connaissance (Vijnâna ; Shiki). Pour expliquer le Citta, on le compare avec le tronc de l’arbre qui sert de support aux branches, aux feuilles et aux fleurs. En comptant les cinq sens et le sentiment, on en trouverait six organes ; mais en réalité le Citta est unique ;