Page:Furetiere - Dictionnaire, 1690, T01, A-C.djvu/294

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tJin imm-alle, qui -frapPe agreablement l’oreille, & : ~fié gal !Che, t.mdis qu’on. ~dlOÎt les autres courts. Ll fur tout à-la lin d’un couplet. Elle efi ordinaire~ · mode des c.adtnetrts a étl : fort long-tt·mps en vogue. menr compofc !e d’une cpru : & d’une quinte pour f.1irc C A D E T , n T E. fubft.Hnafc. & fem. EnfJJ1s.d’une une ottivc, qui dl la plus excellente des confonances. . f .unille qui oni : im :U(né., A Paris chez lc.s Bourgrois les On t :11 cauffi des ~cs cdn~tts. Q..l3Dd b cJdtM_t eft cttdtts ont autant que l’aifpé en leur parr.~ge. 1.1 fage . imparf.Utc, on b peut tetminer par 1 :~. quintè, 011 p :~r Coutlume de Norm :~.ndie donne tout àj’aifné , & l ;utlè J’Wl ;; des tierces 011 des fexu :s. La clllknu doit ctlre WlC J""titc legitime aux c.adtts. il n’(·ft pas raifunmble de compofée ordinairement ·trois norta. On :tppelie marier WJe c.tdettt av :tnt fon aifnée. Ce mot vient de c•~ cl.cufule ou "’"'lMfi’"', la tTUI p1-incipale p :ar laquelle . p1tet111n, comme qui dîroit pcJit chtf dt f,mzillt, .On

on termine le chant. L’ dl appdléc entrée ou me- écrivoit autrclOis c.apdJ, & on le prononce aiafi t’Il d1.1tiQn , & quclquetOi.s- mm ntt, parce qu’on attepd Gafcognc. Menage. Bo,d cottflrme cettt· pcnféc, & dit - c o( ! jOUis b parlàitc tt1UII+t qdi ’t~ Mais les Mulicicns qu’en 0afcogneon appclloit les aifnés c.ap1n.11, coin me modernes appellent limplement c.uienu, la relation de qui diro1t cbtfs dtnwfon ; & &.tdtts ; qa.aJi minora upittl, dt :ux nottes qu’on chante enfemble comme 111, rt ; & Dom.inicus dit .que cc motJ :jcnt ’}U.tji À major~ n•r• c11~ ~ ils Jifcnt qu’il y_a ~lec.ukiJCt, quan~ ~~- ~cre de dant, & fim u}uri carbtti , aut norm.des linea .~ i(fo , , ces norrcs eft futvte de deux doubles crochues. ~~ gene~ dtptndtma. .

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rll la ade11ce eft une certaine c :ondufaon de’( :hant, qui fe CADi T , fe Jit auJ1i des enfants d’une famille dont l’un

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f.llr, !crs que les parties viennent tomber & fe terminer , dl plus âgé que l’autre en fhifant comparaifun emre eux. t-

fur w1e corde que l’oreille, ce femble, attend natur.ellc-Aitt 1i le kcond fils dira d’un tro1litme, que ù·ft lim ment. LH.ulenct par~ai~e dl celle qui conftlleen ~ · c.ulet, le troiliéme du qumiéme, &c. Il y a fouvent . nottcs.chantées tout de fuittc, ou par degrés CO !Jjl ?ints des Ctldtts qui deviennent les :ti !nés. en chacune~des deux .parcies. 1 :.~ c.uiencesfont au ê~t CA 1> E ~, Jifolument 1 fe dit du dernier de to11s les en~ ce que les points & les vir~ès font a~,~ difcours. Niver. f.mts. Benjamin étoit le cadtt des enfants de Jlcoi ?, & Les t- .1.ûfires àchmtcr d1rent que .1 :1 ct~dn}u cil w1 don le plus cheri,

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de roture qui cft pwpre à faire les treml>lemenis ,dclka- On dit en termes de Genealogie, la branche de _l’aifné’ tcmmr. Q :.aand les vo !x font trop promptes, & même & la branche des ct~dets.

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tnp rudes ’ qu’on appelle vulgairement cbtJITIItanltS,’ cADE T ’ en termes de C.JUerrc’ fe dit d’un ojeuiu : hof...... il but bmre du gofier les deux nattes dont la C.ldenu efi me qui fe met volom.1ire d :tns les tl ouppes fans pren<ire · corn po fée, & l’une aprés l’autre, de même que fur le - de paye, ni dlre mis fur le rolle, & ;) qui : on ne peut c !Jdfin, en bmant des deux do~ts les deux rooehes qui refuf~ le congé. Hfcrt feulerélc~t pour apprendre le funr le tremblement. Ce mot v~ent .de ctldrnH.z . mdher de la guerre, & fe rendre capable de qudllues ,.

CA o·E ~_cE, cft auffi l’obfL"TVation des mêmt’S mef~, emplois•. 1~ n’J doit avoir que drux c.aders .&ms chaque ,

qUJ f.. : lllt en dmfant, lors que les pas & le mouvement compagme ~gcs au plus de d.x -hmt,ans par 1 Ordonnan~ . • , ! . du corps fuivcnt les nottes & les mcfures des jnfiru~ . ce dCI67o. ,

mcnts ; &_ainli la ~.admceeft la fin d’u'n temps ~d’une CA~ ET, fe ~t,auffi par rdat !on d’un hom~c à. :m autre m~ru’e. Aullion dit, Entrer en c.tdtn{t, forne de ca- . · qw cft plus age que luy. O.t homme d1t qu.1l dl de" deme, pour elire, Suivre ou ne fuivre pas les mouve~ · mol}· âge, mais je Jyy monfircray qu’il cft mon ct~dtt de mŒts du violon , des hautbois, du chJilt , &c. .·

’plus de dix ans.

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On k dit lulfi de la mefure qu’on doit garder dans le frite c Afi.E. T ~ fe dit d :ms le m~me ft’llS n· égard Je la rece~ or Jtoirc pour faire· des fons qui tombent agreablément rion des Officiers dans une profcffion fuit de guerre, • dms l’oreille. Toutes les perioàes de cet Advoçat ont , · foit_de juftice, f :tns confidcration de l’âge. UnOfficier une c.. denee fort hcureufe.

fe plaint avec raifon , qU :tnd ·on fait mof !rer fon CAtUt · CA n E N c R , en termes de Poiifie , tignifie une ceruine " devant luy. .

IDI.’furc de vers. n y en a de plufieurs fvttes. La (AdtTUe ç Il. D E T ’ fe dit mffi de toutes fortes de jeunes gens. des vers .Saphiques d~ bien diftère ?te de -celle des vers. Vo !là un c.tdet de haut appetit , pour dire, un Jeune Hcroîques ou Iambiques.

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h ?’ ?me furtna~mé/ .·voilà ’une trouppc de c.ulm qui CAD~NC :R, entermesde.Manege, efilamefureé~e ·, n ;umentqu"rire. .

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que le dieval doit garder en ~ fcs’ mouvements, foir~ C A D I. fuhft. m :~fc. Terme de R~l, :~tions. C’efi le nom qu’il m~nie au galop, 011 terre à terre, ou dans les airs, , qu’on a donné :wx Juges chez les Sarraf~s & les Turcs, CIH1.>lleforte qu’unde festemps’n'embralfepàsplusde CA DOLE. fubft. mafc. Ç’dlleoomquc ks~cnu-,. terrain que l’autre, & qu’il yait de la juftetfe dans tous. ·. riers donnent au loquet d’une porte, & à une c :fpecc de ft :S mouvementS’.· ·

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jld’ne qui s’ouvre & fe 1 ::rinc en fe hautfant , _ou fe 00{. •C An E N c E , fe dit auffi de. tous lt.’S mouvements égaut f.mt, · .

qui fe fo~t dans les autres profeff1<ms. LesMarefch :wx CA~ R AN~ f.m. .T~rme ~e J~ailli~. Efpc=ce d’d'_font obltgez de battre ; le fer en cadmu ; :wtreme.ndeurs tau ou de mam de fer qut fert :1· ~mr ln à1am :tnts, quand I’Jitcaux fe nuiroicntles uns au :oc autres. .

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()J’lles taille EQ’ll’~~Cl"leur liti !_a _t !oll fulvam les di ver-CAnE N ca, ·fe dit figurément des juftes mefuresqu’on ks faces qu’on leur veut’ donner. Pour les autres pierreobferve dans Jes chofes morales. Cet homme efi li pruries les cdr-. . m (ont de, bois. ·Les pierreries taillée& au ·

dent’· & fai~toutes {es aétions avec une fi ju !le c.ultnC’l, ctldr~n font plus dlimét’S que ks autreS. La cQU)t’W' det qu’on n’y f~ :Wroit trouver à redire. ,’

,

picrTcs Uillét·s -au cllllrt111 eft fatinêe : · celle des pierres -C A ~ E N E. f. f.. Ch :Ufne à bquel~e dl :tttacté un ~a- .. : gui lOnt en-t3bl~ -WJJde -00 en ·Pibewiki (d)o !l efi veloutée. : leneq : Cc mot vtent de èattn.t LJnn, d’où les Efp :tg~ , l :e qltotdwt pour les.heurcs eft le quadre. nols ont fait aufli co~dt1ltl. Menage. ·

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· ,Ç A·D RE, &. C..ulr~n. Voyer. R .. . _a .ulre. On appelle <J~fli ’"dents de .~bans, les cha !fnes de fcr CAp~ S, CA’ ;> Y. Q ;.U E’, lldj.. Qui~ perdu fes &lrcn~ qu : fervcm a les amàrrer contre le bordage. . · ,

fott par 1age, fmt par les m :ùadies. ’Quan _OQ~ffo __ C.

ENE ; fe 4it figurém~t en cbofes môrale5, pour ,6o.ms ; ondldans un~ecadat, Ce tvien~Ju · ~, marquer de grmdes inconunnditez. J’aimerais aütapt • Latin C4l11CIIS, {•jet "’"'•’t, ·

.dl :r~ :;l n c.r4ene., qued’avoiràfouffiir ces CO~CS’ CADuc’ fe dit autli des bafriment :Squi JC(’nt ru :ne.

repnmendes, Ce mot cft vieux ;,

· T I f.wt cfuycr une maifon t.ulfUJIII, de peur ’4u’t :lle ne C ~ J :? E NE. T T E . fubfr. fern. Gl3nde rriOu(lJchc 1 • • tombe. ·

l

’poignée d~ :· chC’CUX qu’on wfloit croillrc ~u ;refois du C’ .’ 1. lJ •6 c ,’ fe didigurémcnt en cbofes ~ ·s. Ljvc :u.r .

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