cert au bénéfice des veuves et des orphelins des citoyens morts en défendant la patrie.
— Bien, mais pourquoi ne l’as-tu pas fait ?
— C’est qu’il n’y a pas ici un musicien capable de jouer Dupont, mon ami (cela le fit rire).
— As-tu des enfants ?
— Oui, citoyen, j’ai une petite fille.
— Alors il faut venir ce soir au bal de la société patriotique, et l’amener avec toi.
— Mais, ma fille n’ayant que quatre ans, ne danse encore que sur les genoux.
— Eh bien ! je la ferai danser.
Puisqu’il aimait les enfants, il aurait bien dû prendre plus de pitié de ceux qui en avaient.
— Allons, c’est convenu, tu danseras avec ce joli garçon, ajouta-t-il en me montrant l’officier qui m’avait amenée.
— Oui, citoyen représentant.
— Tu es une aristocrate, tu ne tutoies pas.
— Vous avez trop d’esprit pour vous arrêter à ces