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souvenirs d’une actrice.

est aussi inexplicable que le sentiment répulsif que nous éprouvons parfois pour quelques autres ; il est rare cependant que ce premier mouvement ne se trouve pas justifié par la suite.

« On se dispose à faire l’ouverture du nouveau théâtre de la rue de Richelieu. L’on y répète des ouvrages de Pigault-Lebrun, la Joueuse, l’Orpheline, Charles et Caroline.

« L. F. »
À la même.

« Je vais beaucoup chez Julie Talma. C’est une aimable femme ; elle a un esprit qui sait se mettre à la portée de tous les âges. Elle m’a prise en amitié, et j’en suis toute fière. C’est la seule personne qui pouvait me faire supporter votre absence ; elle est aussi pour moi un excellent guide. Ses conseils sont toujours justes ; elle connaît si le bien monde ! Je rencontre chez elle une société qui pourra me mettre à même rendre notre correspondance plus intéressante.