Les quêtes faites à l’église rapportaient en moyenne 10 à 12 francs chacune.
Les principales donations faites au bureau des pauvres furent les suivantes :
En 1798, donation testamentaire par Joseph-Gérard Viry et sa femme, d’une somme annuelle de 35 francs.
En 1752, pareille donation par Jean-Jacques Valentin et sa femme, d’une somme annuelle de 120 francs.
En 1777, vente d’une maison pour la somme de 3.072 francs. Il était dû au bureau des pauvres 1.812 francs sur le prix de cette maison[1].
Nous donnons ci-après les budgets annuels du bureau des pauvres par périodes décennales, d’après les registres déposés aux archives communales[2].
années | recettes | dépenses | années | recettes | dépenses | |
1721 | 1.380 | 1.288 | 1761 | 336 | 458 | |
1731 | 276 | 208 | 1771 | 409 | 742 | |
1741 | 791 | 942 | 1781 | 970 | 852 | |
1751 | 281 | 370 | 1791 | 504 | 465 |
La municipalité de Gérardmer, à différentes reprises, indique toujours les sources d’indigence que voici :
1° La longueur des hivers ;
2° La difficulté de pouvoir faire du commerce pendant l’hiver à cause de la quantité des neiges et du mauvais état des chemins ;
3° L’ingratitude du sol ;
4° La trop grande population ;
5° L’absence de toute sorte de manufacture.