Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La loi du 28 Juin 1793 ayant ordonné la création d’agence de secours, la municipalité s’empressa de nommer des commissaires pour répartir « les secours accordés aux familles pauvres des défenseurs de la patrie ». Le commissaire de Gérardmer, le 11 pluviôse an II, toucha pour ce fait 3.681 livres, 11 gros, 7 deniers.

Les rentes des pauvres (rentes à percevoir chez les locataires du bureau ou ses débiteurs), étaient également affermées en adjudication.

Pour l’an II, la redevance était de 6 deniers par livre de rente ; le droit de les percevoir, pour l’an IV, fut adjugé à moitié prix.

Le bureau des pauvres était administré en l’an II par A.-P. Valentin, manœuvre, demeurant à la section de Forgotte ; Nicolas-Gérard Martin, marcaire à Xonrupt ; Nicolas Grossire, marcaire aux Gouttridos.

Pour l’an IV, les administrateurs étaient : Gérard Le Roy, de Forgotte ; Gérard Jacquot, du Marché ; Valentin Gegout ; Jean-Baptiste Viry et Joseph-Hubert Didier, des Berleux, car la municipalité « se confiait dans le zèle, la probité, l’activité, le patriotisme et l’humanité de ces citoyens[1]. »

Budget des pauvres

Les ressources dont le bureau des pauvres disposait provenaient de deux sources différentes :

  1. des quêtes faites à l’église paroissiale par le marguillier, certains jours désignés,
  2. de donations faites par les particuliers,
  3. d’amendes imposées par la municipalité pour les contraventions.
  1. Archives communales postérieures à 1789. Registre des délibérations de l’assemblée municipale.