Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/106

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en outre, 26 jours et demi qui donnent un cens annuel de 3 francs 3 gros 12 deniers (part du duc) et 50 francs de droit d’entrée (part du duc)[1].

En 1615, les habitants de Gérardmer se plaignirent au duc[2] de « la diminution de leur vaine pasture », par suite des nombreux acensements. Ils sollicitèrent la faveur d’être préférés à un particulier qui voulait obtenir à son profit le paquis de 80 jours situé entre Granges et Gérardmer[3]. Le duc Henri II leur accorda la préférence demandée moyennant « une redevance annuelle et perpétuelle de 200 francs, plus 25 francs de droit d’entrée », dont moitié au duc et moitié à l’église Saint-Pierre de Remiremont ; à la condition en outre :

Que les habitants jouiront de ces biens en commun, aultant le pauvre que le riche et le riche que le pauvre, à l’usage et commodité du pasturage libre et ouvert à leur bestail, et sans qu’il deust estre loisible a leurs doyen, procureur et commis d’en vendre ou transporter, moins s’approprier chose aucune en particulier ou à autre usage que la dicte pasture commune.

Les terres ainsi acensées furent reconnues et arpentées de nouveau[4], et, par une déclaration de 1628, le cens établi pour ces terres variait de 2 fr. à 3 fr. le jour, d’après la nature du terrain (pré ou champ) et la présence ou non d’une grange.

La Chambre des Comptes de Lorraine, dans une déclaration en date du 10 Mars 1631[5] ; fit aux habitants de Gérardmer l’acensement de 415 jours 4 ornées 7 pieds trois-quart

  1. Archives communales, D.D.I.
  2. Id.
  3. Ce paquis avait été disputé par Gérardmer et Granges. Un long procès avait eu lieu entre les deux communes à ce sujet. Le duc Henri II accorda la mitoyenneté (1611) et condamna chacune des communes à moitié des frais du procès (600 francs en tout).
  4. Par les commis du sieur Nas Georgel, admodiateur de la recette du domaine de Bruyères.
  5. Archives communales, D.D.I.