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de terrain dont ils pourront disposer à leur gré, « fermer et convertir en nature de preys, vendre, etc. », sous la condition de payer un cens fixé pour chacune des pièces de terre, compris entre 3 et 4 gros par jour, avec un droit d’entrée de pierres bornes, qui s’élevait de 15 à 20 francs.

Ces terrains furent distribués et abornés par les gruyer et contrôleur d’Arches et de Bruyères, chacun pour leur gruerie respective[1].

Le 20 Janvier de l’année suivante, les dames Catherine de Mailly et Philippe du Hautoy, « grandes aulmosnières » en l’église Saint-Pierre de Remiremont, écrivirent aux habitants de Gérardmer, au nom des Dames du Chapitre, en leur acensant la part des 415 jours ci-dessus qu’elles possédaient par moitié avec S. A. R., moyennant un cens annuel et perpétuel d’un gros par jour de surcroîts et d’usurpations, et 50 francs d’entrée ; 3 gros par arpent pour les autres jours, et 100 francs d’entrée comme pour la portion appartenant au duc.

État de la propriété territoriale à Gérardmer en 1631

Les actes d’acensement de 1631-32 sont de la plus haute importance. Ils contiennent, en effet, l’état nominatif des propriétaires terriers avec la désignation des lieux-dits où étaient situées les propriétés, la contenance des terres acensées et leurs impositions.

Ils relatent un acensement fort important qui eut lieu en 1612 et se montait à 1.620 jours de terrain[2]. Le total des acensements reconnus en 1631 était de 3.150 jours (630 hectares), se décomposant ainsi :

Acensements de 1612 : 1.620 jours. – De 1616 : 85 jours et demi. –

  1. Procès-verbaux des 24 Juillet et 9 Septembre 1631.
  2. Le jour valait 10 omées, soit 20 ares 40, environ un cinquième d’hectare.