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à 9 heures du matin, par les maires de La Bresse, Gérardmer, Munster. En leur présence on replaça, au lieu précédemment fixé, une borne triangulaire séparatrice des trois communes[1].

Forêts

Comme Gérardmer était à l’origine un pays couvert de forêts, les habitants se procuraient à leur guise le bois dont ils avaient besoin, soit pour construire leurs demeures, soit pour clore leurs paquis, soit pour étendre leurs pâturages, soit enfin pour se chauffer.

Les premiers habitants qui élevèrent des granges dans les éclaircies, furent amenés peu à peu à agrandir leur domaine aux dépens de la forêt ; la communauté s’approprie de la sorte les portions de forêts qui enclavaient les granges disséminées dans la montagne. Cette anticipation qui n’est sanctionnée par aucun texte mais qui existait de « temps immémorial » disent les plus anciens documents concernant les forêts, a été sans aucun doute le droit du premier occupant.

Ces forêts communales étaient désignées sous le nom de « Bambois » ou de « Rapailles » celles qui devinrent dans la suite propriétés indivises entre S. A. R. et les Dames du Chapitre prirent successivement le nom de « Hauts-Bois », « Forêts Domaniales », « Forêts Royales ».

Dès 1576, les officiers de la gruerie d’Arches firent l’abornement des Bambois et leur séparation d’avec les Hauts-Bois ; cet abornement fut renouvelé en 1626[2] par :

  1. Tous les documents postérieurs à 1789 concernant les chaumes se trouvent dans une liasse de papiers divers non classés.
  2. Archives communales D.D.III.